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Faites connaissance avec Mel!

Par

Melissa Sariffodeen, notre cheffe de la direction, est originaire de London en Ontario. Fille d’un père immigrant et d’une mère canadienne, elle a grandi dans un foyer intergénérationnel avec ses parents, sa petite sœur et ses grands-parents. Très jeune, elle avait déjà la fibre entrepreneuriale et bâtissait plusieurs projets, tels qu’une infolettre pour les personnes sur sa rue.

Quand as-tu eu ton premier ordinateur?

J’avais 10 ou 11 ans quand j’ai eu mon premier ordinateur. Ma grand-mère nous avait laissé un peu d’argent et nous avons décidé d’acheter un ordinateur pour la famille. Je me souviens que c’était ma mère et moi qui l’avions installé. Du point de vue de l’égalité des genres, c’est intéressant que nous, les femmes, ayons pris le temps de lire les manuels et de comprendre le fonctionnement de la machine, et pas mon père. 

Je pense qu’un des premiers programmes que j’ai utilisés était Paint. Il y avait aussi Solitaire. À un certain moment, nous avons commencé à collectionner les CD-ROM de jeux dans les boîtes de céréales. J’ai vite compris que chaque fois que l’ordinateur démarrait, je pouvais le « pirater » et modifier des choses, ce qui a piqué ma curiosité. Je voulais en savoir plus.

Au secondaire, j’ai suivi mon premier cours d’informatique et j’ai commencé à m’intéresser au code et au code source des pages. J’ai adoré le cours et j’avais de bonnes notes, mais je n’avais pas vraiment la motivation pour continuer. J’ai quand même mis en pratique ce que j’avais appris pour créer des sites Web pour les groupes parascolaires de mon école. Par contre, je n’ai pas vraiment suivi d’autres cours à l’école après cela.

Quels étaient tes premiers projets avec le code?

J’aimais beaucoup Harry Potter et je me souviens qu’une des premières choses que j’ai programmées était un Choixpeau magique. L’utilisateur devait cliquer sur un bouton pour être classé au hasard dans une des quatre maisons. Avant l’arrivée de la messagerie instantanée, j’ai fait un livre d’or pour mes ami(e). C’était une sorte de salle de clavardage où nous pouvions nous envoyer des messages. J’ai aussi fait un programme appelé Web Dollz où les utilisateurs pouvaient glisser et déposer des vêtements sur des poupées. Ensuite, ils pouvaient enregistrer leurs créations et les utiliser comme avatars de jeu pour leurs profils en ligne. 

Qu’est-ce qui fait la particularité de Canada en programmation? Comment vois-tu l’avenir?

Nous nous démarquons des autres organismes, car nous enseignons l’informatique à l’échelle du pays. Nous avons l’infrastructure, l’équipe et un modèle communautaire qui nous permettent de rejoindre des gens d’un océan à l’autre. Nous sommes aussi très engagés à favoriser l’inclusion et à rejoindre des communautés sous-représentées. 

Au début, nous faisons surtout de l’enseignement informel, mais depuis peu, nous sommes plus présents dans les établissements scolaires. Nous nous sommes rendus à l’évidence qu’afin d’avoir une influence durable, l’enseignement de l’informatique doit faire partie du programme au quotidien. C’est pourquoi nous devons jouer un rôle plus important dans le système scolaire. J’aimerais que Canada en programmation fasse partie du parcours d’apprentissage de la technologie de toute la population!

Qu’aimes-tu le plus de ton travail?

J’aime voir les gens s’ouvrir les yeux! J’adore créer des expériences d’apprentissage et voir les gens gagner en assurance et s’emballer à propos de la technologie. Nos expériences sont plus que des cours de programmation : elles transforment des vies. Elles amènent les apprenant(e)s à se voir différemment et à mieux connaître la technologie.

As-tu une vision pour l’avenir de la technologie?

Ma vision pour l’avenir est que tout le monde participe et soit représenté équitablement dans le secteur des technologies. Les personnes qui travaillent actuellement dans le domaine ne représentent pas la diversité des utilisateurs. Ce n’est pas une bonne chose. Le domaine de la technologie doit commencer à tenir compte de tous les points de vue afin que les outils et les programmes reflètent mieux les besoins et les caractéristiques des utilisateurs.

Quel conseil donnerais-tu à une jeune fille qui s’intéresse à la technologie?

Si tu aimes vraiment ça, n’abandonne pas! Ne pense pas au but ou à l’emploi qu’elle pourrait t’aider à décrocher. Continue, c’est tout. 

Quand j’étais au secondaire, j’ai abandonné les cours d’informatique même s’ils étaient offerts à mon école et que j’avais un intérêt pour les ordinateurs. En fait, je n’ai pas eu de soutien et d’encouragement pour continuer. J’ai finalement renoué avec l’informatique, mais si j’avais la chance de retourner dans le passé, je me dirais de ne pas avoir peur de continuer à l’étudier. Je me dirais aussi de ne pas hésiter à suivre des cours d’informatique à l’université. J’encouragerais donc les jeunes filles qui s’intéressent à la technologie à continuer de faire ce qu’elles aiment et de ne pas avoir peur de se frayer leur propre chemin en informatique. 

Questionnaire éclair :

  1. Couleur préférée : Noir.
  2. Repas préféré : La pizza et les tacos au poulet Tinga de Wilbur Mexicana.
  3. Lève-tôt ou couche-tard? Couche-tard. 
  4. Cours préféré à l’université : « Savoir autochtone et incidence sur l’éducation ».
  5. Mac ou Windows : Les deux! Mac au travail, Windows à la maison.
  6. Application préférée : Slack et les outils de messagerie.
  7. Appareil électronique dont tu ne peux pas te passer (à part ton téléphone) : Ma lampe-réveil UV Philips.
  8. Langage informatique préféré : Le HTML, car c’est un des premiers langages que j’ai appris. 
  9. Réseau social préféré : Je les aime tous, mais Twitter est mon préféré. Tout a commencé par un tweet!
  10. Atelier préféré de Canada en programmation : « IA et apprentissage machine : lutter contre la cyberintimidation » (lancé en mai 2020).

Canada en programmation mène ses activités grâce au soutien de particuliers et d’organisations qui investissent dans son travail. Nos partenaires partagent notre vision d’un Canada où toute la population a accès aux connaissances nécessaires pour s’épanouir dans un monde numérique.

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